Poetry

POÈMES

je ne vais

jamais

être

un de ceux

qui n’arrivent plus à

vivre

sans huîtres

et

sans Perrier…

les sandwiches

5 euros

au bord de la

rivière,

ça me va.

j’aime aussi dire

Bonjour !

à mon ami

migrant qui vole l’emploi

d’Aldi.

les gens

trop importants

me fatiguent…

quand j’entends

leur blabla éternel,

quand je vois

leur faux sourire,

je m’entends dire

mais comme

ils sont tristes !

je me sens mieux

à côté de

tous ces gens

heureux,

honnêtes,

si inconnus !

je n’écris pas

pour les louanges

dans les revues,

prenez vous

le Nobel,

les couronnes,

et les roses !

j’aime juste

m’amuser avec des paroles,

boire du thé marocain

et

manger avec mes mains,

écouter les histoires

de

tous ces gens,

leurs rêves,

leurs peurs,

leurs espoirs,

avec lesquels

on partage pas

la même langue,

mais

on partage

la même âme,

nager dans

les lacs,

les mers

et

les océans,

écouter

toute la musique

du monde

et puis,

un jour,

fermer mes yeux

sous le même ciel

plein d’étoiles,

qui appartient

à chaque

être humain,

en lui remerciant

pour la

si grande chance

d’avoir juste vécu.

***

un jour,

elle a regardé

son cœur fatigué

et toutes ses pensées

ont commencé

à hurler…

elle a pris

donc

sa valise rouge,

la même

de cette nuit-là

quand la vie a lié

leurs destins

d’un nœud

tellement fort !

tellement fragile

aussi…

elle y a jeté

leurs souvenirs,

ses espoirs

et toutes les peines

provoquées par

l’indifférence

d’un homme

tellement intelligent !

tellement égoïste aussi…

et elle est partie.

dans leur

petit univers

caché

du regard des autres

n’est resté qu’un petit bilet

le temps s’est terminé,

tu ne sais pas aimer…

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